23 juin 2006
The price you pay -Ashley McConnell
Je suis fan de la série Stargate SG1. J'en entends déjà ricaner, passez votre chemin, ce billet s'adresse aux amateurs de science-fiction (pourquoi ceux qui n'apprécient pas ce genre se sentent souvent obligés d'en mépriser les amateurs?). Par ailleurs j'aime lire, et ici aux USA je n'ai guère le choix, je dois lire en anglais. Les bilingues s'insurgent déjà: on ne saisit les subtilités d'une oeuvre littéraire que dans sa version d'origine. Sans doute, mais jusqu'à présent je ne pense pas maîtriser la langue d'Irving au point de le lire dans le texte d'entrée de jeu (pour ceux qui suivent, j'ai trouvé son dernier roman, au passage), et lire en anglais pour chercher un mot sur trois dans le dictionnaire, merci bien, ça gâche quelque peu le plaisir.
J'ai donc cherché, pour commencer, un roman facile à lire, avec un vocabulaire abordable. L'idéal pour limiter la difficulté était de lire un roman issu d'une série dont je connais déjà les personnages et la trame de fond... suivez ma pensée, c'était l'occasion de lire les romans basés sur la série SG1. J'ai donc acheté "The price you pay" d'Ashley McConnell. Pour être honnête mon choix a été vite fait: c'était le seul disponible dans la boutique de science-fiction Forbidden Planet (Broadway/12th St).
Dans "The price you pay" (dont l'histoire se situe au cours de la 1e saison), l'équipe SG1 débarque sur une planète visiblement pacifiste, M'Kwethet, qui ne craint pas les Goaul'ds. Rapidement on découvre que M'Kwethet s'assure la paix en envoyant régulièrement un tribut à Apophis, sacrifiant quelques-uns de ses enfants pour offrir la sécurité au reste du peuple. Bien sûr O'Neill et son équipe voient là un sacrifice barbare et tentent de convaincre le gouvernement local qu'il y a moyen de se battre pour rester libre. Mais qu'est-ce qui vaut mieux, envoyer 20 adolescents au sacrifice, ou tout un peuple au combat? Par ailleurs, un problème se pose vite à l'équipe alors que, comprenant que les négociations sont impossibles, elle veut rentrer au SGC: la porte de ce monde ne dispose pas de DHD... SG1 semble prise au piège.
Ce roman est très bien écrit, le lecteur est tout-de-suite pris dans l'action. Les personnages sont bien respectés et la psychologie de Jack et Daniel est développée. C'est la force d'un roman par rapport à un scénario, les pensées des personnages peuvent être beaucoup plus développées. Par ailleurs, l'auteur propose des réponses à des questions que je me pose depuis bien longtemps et que la série télé a toujours laissées de côté (peut-être se les est-elle posées aussi!). Par exemple, par quel miracle SG1 débarque-t-elle toujours sur des planètes dont les habitants parlent anglais?
Comme chaque épisode de la série TV, ce roman pose une question morale, ouvre un débat, et nous laisse réfléchir... comme quoi, Stargate SG1 c'est aussi une série philosophique :o) (comme souvent en science-fiction, d'ailleurs...).
En conclusion, pour les fans de la série, ces romans sont un excellent moyen de prolonger le plaisir quand on a épuisé les DVD, et de combiner ce plaisir à celui de la lecture. A bon lecteur...
Publicité
Commentaires
S
M
S
M
F