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Une Française à New York
16 juin 2007

le jeu des 7 vérités

AA007180Deux cruelles blogueuses m'ont menacée de représailles si je n'avouais pas 7 secrets sur mon blog. Je suis courageuse, mais pas au point d'affronter Léa à Vienne et Nono à San Francisco en un duel dans merci (surtout que deux contre moi, ce n'est plus un duel, ou alors elles trichent :o) J'avoue donc. J'avoue 7 fois (comme un certain Pierre avant le chant du coq, encore que lui c'était 3 fois... et qu'il a plutôt renié et menti, ce qui est très mal) (ah, je m'égare ? non ce n'est pas pour gagner du temps !).

Tiens, je vais vous révéler 7 choses en rapport avec la langue anglaise.

1. J'ai toujours été très forte en langues : j'ai eu 18/20 au bac, en anglais comme en allemand (par manque de temps, j'ai laissé tomber l'espagnol en terminale). J'ai même passé le TOIC, comme ça, pour rire, et j'ai obtenu... 905/930, ce qui m'a permis d'entrer dans le club très fermé des 3% de candidats passant la barre des 900 points. Paraît, d'après la grille des résultats, que je parlais alors anglais comme ma langue maternelle. Ce qui m'a bien fait rire ! Parce que oui, je me débrouillais honorablement à l'époque, mais je ne trompais personne quant à mes origines linguistiques bien ancrées en France ! Y a pas de secret : si vous voulez parler une langue, il faut vivre dans le pays.

2. Avant de venir vivre de ce côté de l'Atlantique, je n'avais jamais eu le courage de lire en VO les livres d'auteurs anglo-saxons, pourtant l'envie ne me manquait pas. Ici cette résolution a été évidemment plus facile à prendre, je m'y suis donc mise... et je regrette de ne pas l'avoir fait plus tôt ! Lire en anglais m'est aussi naturel que lire en français, au point que je ne sais plus quels livres j'ai lus dans quelle langue. Je crois même que si la narration passait d'une langue à l'autre, je ne m'en rendrais pas compte.

3. Avant, je n'aimais pas regarder un film en VO, je trouvais ça snob. Peut-être parce que je connais une ou deux personnes particulièrement snobs et désagréables qui ne regardent jamais un film traduit et que j'ai fait l'amalgamme. Je m'y suis mise doucement ces dernières années parce que mon mari qui ne l'était pas encore, lui, aimait bien (qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour :o). Et puis une fois ici, j'ai mis un point d'honneur à ne regarder que des VO pour m'imprégner de la langue. Maintenant je ne pourrais plus regarder mes feuilletons préférés en VF. D'ailleurs je n'ai jamais accroché à Sex and the city en France, alors qu'ici j'aime bien... tout simplement parce que la traduction est nullissime ! Par contre j'ai besoin des sous-titres comme soutien, parce que parfois ça va trop vite, il y a trop de bruit, ou je ne comprends pas certains accents (comme le capitaine Sparrow de Pirates des Caraïbes ou Brad Pitt dans Snatch), mais je ne choisis jamais les sous-titres en français, je les mets toujours en anglais, je n'arrive pas à suivre deux langues en même temps !

4. Si aux USA, on reconnaît souvent ma nationalité à mon accent, on me croit souvent aussi allemande ! Certains commerçants me disent Aufviedersehen pour être gentils... je réponds évidemment la même chose. J'ai même été prise pour... une Anglaise ! Vous pensez bien que je suis très fière de parler assez bien anglais pour qu'on me croie british !! :o)

5. A NYC, je ne parle pas que anglais, mais aussi espagnol : la communauté d'origine sud-américaine et de langue espagnole est forte ici et ne parle quasiment que l'espagnol. Puisque j'ai aussi étudié cette langue au lycée, je me débrouille pour communiquer avec les commerçants hispaniques dans leur langue.

6. Je pense en anglais. Quand il m'arrive une anecdote et que je m'imagine la raconter à mon mari ou ma mère, je m'imagine toujours le faire en anglais, alors que je la leur raconterai évidemment en français. Il paraît que c'est quand on pense dans la langue qu'on la maîtrise pour de bon.

7. J'ai une amie italienne à NYC, et nous communiquons en anglais. Nous venons de deux pays limitrophes aux coutumes proches et aux langues très ressemblantes mais nous devons passer par une troisième langue aux racines très différentes pour nous comprendre... je trouve ça lamentable. Cela m'a décidée à apprendre l'italien, fort jolie langue que j'aimerais beaucoup connaître. Je m'y mets donc dès mon retour en France.

Voilà, vous en savez des choses ! En réalité, je ne vous ai avoué que 6 vérités... et, inspirée par les très drôles Alinea et Fashion Victim, j'ai caché un chaste mensonge quelque part pour pimenter le jeu : à vous de le retrouver ! :o)


 

edit : parfois des fautes d'orthographe ou de frappe se glissent malencontreusement dans mes billets... sachez bien que c'est absolument à mon insu et que je suis la première que cela désole !

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Commentaires
S
rhooo merci titi ! :o)
T
whouaa moi je suis restée bouche bée en voyant se que tu as ecris c' est vrément formidable! J' aimerai bien etre commme toi! En tout cas je suis sur que tu peu faire un roman! . Tu es trés douée! bon ba voila c' est tout se que je voulai dire il y a un peu de foute parce que je ne suis pas trés bonne en francais maos par contre je suis pareil que toi en anglais aller bisousssssssss
S
merci Lilia ! :o)
T
je viens de découvrir ton blog et je dois dire qu'il est super! très bien fait et très instructif! <br /> <br /> bonne continuation<br /> <br /> Lilia
S
Gawelle, je suis d'accord avec toi : le problème avec les sous-titres c'est qu'on ne peut pas s'empêcher de les lire, même si on comprend très bien l'oral (film en français) ou s'ils sont écrits dans une langue qu'on ne lit pas ! ça me gâche tout le plaisir. mais je dois dire que maintenant que j'ai pris l'habitude des sous-titres en anglais, je les lis quand même moins.<br /> <br /> et c'est vrai que les sous-titres doivent condenser, d'autant plus que le français est plus long que l'anglais : je lisais l'autre jour qu'une fois traduit en français, un roman est au moins une fois 1/2 plus long que la VO !
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