l'hygiène à l'américaine, suite
Deux nouvelles anecdotes pour illustrer mes propos concernant l'hygiène :
Mon époux parlait à Tony du restau où nous avions dîné la veille. "J'y ai mangé une fois, lui dit Tony, mais je n'y retournerai pas : l'ami avec qui je dînais a vu un cafard tomber du plafond juste dans son assiette. Il a fait venir le patron mais celui-ci l'a pris de haut. "Enfin, lui a dit le patron, je ne vais quand même pas vous rembourser le repas ni même changer votre assiette pour un simple cafard ! Come on, on est à New York !!" ". Vous vous doutez que je ne retournerai pas non plus dans ce restaurant.
Je faisais la queue à la boucherie pour acheter deux saucisses. Le client devant moi achetait des escalopes de poulet. Visiblement, l'escalope que le boucher commençait à préparer ne lui plaisait pas, il a voulu la voir de plus près : le boucher la lui a tendue, le client a pris l'escalope dans sa main, l'a portée à son visage et l'a reniflée, puis l'a rendue au boucher !!! Je suis rentrée chez moi en me demandant combien de clients ont touché et reniflé les saucisses que je venais d'acheter.
A côté de ça, les Américains ont dans leur trousse de premiers secours des masques en plastique munis d'un tube, pour pouvoir porter assistance à une personne en détresse respiratoire sans appliquer leur bouche sur la sienne, de manière à éviter tout risque de contamination dans le cas où le blessé serait porteur d'une quelconque maladie. C'est le pays de la contradiction.