le drame du yaourt nature
Il y a une chose qui manque cruellement à l'Amérique (et pourtant les Américains ne semblent pas en souffrir, ce qui prouve bien que ces gens ne sont pas normaux*) : c'est le yaourt nature. Ou disons, un bon yaourt nature. Voyez-vous, je suis ce qu'on pourrait appeler une yaourt-nature-addict : je ne peux pas finir un repas sans cette sensation de fraîcheur et de propreté, cette impression imagée de nettoyage de mon oesophage. La même sensation indispensable que me procure sur le visage la lotion clarifiante de Clinique (un peu de pub ne fait jamais de mal, imaginez qu'ils m'envoient des produits gratuits pour me remercier ;o) chaque soir avant de dormir. Vous voyez ce que je veux dire ? Eh bien depuis un an et des brouettes, j'ai dû m'habituer au manque car ici, pas de yaourt. Ou plutôt si, des yaourts à la pelle : chimiques, sucrés, gras, gélatineux, pas naturels pour deux sous, dégueus. On trouve bien quelque chose de presque acceptable, mais uniquement en grand pot qui dure plusieurs jours, et je n'aime pas la couleur jaunâtre inquiétante que prend le liquide au fil des jours... Vous imaginez un peu comme ma vie d'exil est dure.
Croyez-moi si vous voulez, mais en voyant la date du retour approcher, j'ai une idée de plus en plus fixe : le plaisir que je prendrai à manger mon premier yaourt nature.
*je rigoooleuh :o)