5 étages à pied, ça use-euh ça use
Or donc, dimanche je vous l'ai dit, c'était le déluge (et je n'ai toujours pas de bottes en caoutchouc à pois vert anis). Mais la veille il y eut un gros incendie une vingtaine de rues plus bas que chez moi (voir cramer son immeuble un jour et passer le lendemain sous le déluge, psychologiquement, ça doit être dur). Visiblement ce fut un peu trop pour le système électrique du quartier.
Dimanche ce fut d'abord ma gazinière qui rendit l'âme (oui, aujourd'hui j'aime parler au passé simple, chacun ses lubies). Le four n'avait jamais marché, mais sans brûleur, c'est franchement plus drôle. Les deux ascenseurs décidèrent alors de prendre des vacances. Dans la salle de bain, le néon a commencé à faiblir. J'ai trouvé qu'il faisait bizarrement froid, alors qu'on a passé l'hiver toutes fenêtres ouvertes tant le chauffage était généralement un tantinet trop fort (et impossible à régler, pas la peine de me dire que j'aurais dû le couper avant d'ouvrir les fenêtres, merci). Et puis... plus d'eau chaude, ce qui ne m'a carrément pas fait rire, car moi une douche froide, ça me déclenche une crise de tachycardie. Dans le genre tout me tombe sur la tête en même temps, là ça fait beaucoup... La faute au feu, à l'eau, ou aux deux ? (nous avons eu des annonces assez contradictoires, mais aux dernières nouvelles il paraît que le transfo est inondé...)
Le plus ennuyeux, c'est d'abord l'eau chaude, mais dieu merci l'immeuble dispose, j'en ai l'impression en tout cas, d'un groupe qui se déclenche le matin, fournissant de l'eau tiède juste pour les douches. ouf, mais pour combien de temps ? Le chauffage, ma foi, je m'en passe. La gazinière, on s'en fout un peu car le frigo est vide, et sans ascenseur je n'ai aucunement l'intention d'aller faire les courses. Le vrai problème est donc là : les ascenseurs. Avant de vous entendre critiquer ma propension à me plaindre, sachez que je pense avant tout à mes voisins parents de jeunes enfants... car descendre (et pire : monter) 7 ou 10 étages avec un bambin de deux ans, une poussette, voire les sacs de courses, ça frise le cauchemar.
Je me rends compte qu'on ne peut vraiment plus vivre sans le tout confort.
edit : écrire ce billet m'a peut-être porté chance : l'eau chaude est revenue, un des deux ascenseurs est reparti, et le radiateur est presque tiède ! Hourra !!